vendredi 21 novembre 2008

Jour 444 - Profiter de la vie culturelle

Tout cela part de LA bonne idée. Rat ayant eu la très bonne initiative de me traîner voir un ballet pour mon anniversaire. "Trainée" parce que j'adore la danse, mais mon rapport à l'organisation fait qu'il m'est impossible de décider 2 mois à l'avance de prendre des places pour autre chose qu'un concert de Freddie Mercury (ce qui arrive rarement du coup).

Les rangées pourpres qui font face aux immenses rideaux noirs, le son des violons qui fissurent tout à coup de silence, je suis heureuse de retrouver ces sensations. Puis, la surprise, l'ironie du sort, le message subliminal ?... Le président de Groland fait son apparition pour poser les bases : "C'est l'histoire de François et Françoise. Françoise aime François, mais François ne la voit pas, puisque Françoise est l'ombre de François." Déstabilisée, la rêverie reprend ses droits lorsque le premier corps se roule sur les notes des cordes majestueux. Les ombres se jouent des lumières, les tissus légers et plissés cachent cachent les corps en mouvement. En parallèle cette magie qui désarticule les hommes dans la plus grande fluidité du son, et cette très belle mise en image de la réflexion autour de l'ombre et son sujet.

Riche de sens, d'esthétisme et de rires, aussi, Découflé offre dans Sombreros un très bel éventail des possibilités offertes par le ballet contemporain. On ne niera pas certaines longueurs sur la fin, mais elles sont largement excusées par l'énergie mise dans la recherche de procédés visuels qui étonne le spectateur à chaque nouveau tableau. Je ne saurais que vous conseiller d'y aller pour réchauffer vos sens en ces longues soirées d'hiver...

Sombreros au Théâtre National de Chaillot, c'est jusqu'au 13 décembre 2008.
Tarif hors réduction : 27,50 eur.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Parfois la vie passent des messages, où est ce nous qui les prenons pour des messages ? L'important c'est que les choses nous parlent

Unknown a dit…

C'est assurément nous qui les prenons pour des messages puisque nous ne captons de la réalité que ce qui nous fait écho en nous... Mais comme tu dis, l'important est que ça parle...