jeudi 6 novembre 2008

Jour 430

Pour une fois... Je crois que j'avance ! L'alambique ultra tarabiscoté que l'on nomme plus simplement cerveau a ses humeur, et comme un enfant, il nous soumet à ses caprices et ses poussées de croissance. Alors que je m'étais faite à l'idée d'observer sa lassitude l'engourdir peu à peu, le voilà qui nous fait une petite révolution !

Monsieur en a assez et souhaite se manifester ! Il se fait peur, il se protège, il se bouscule mais il m'impressionne ! Il m'apprend à lui faire confiance, il m'autorise des humeurs, il oublie peu à peu la signification du terme "aphone"... Il comprend peu à peu que la justesse n'est pas dans le déni. Il m'autorise enfin, à être terriblement en colère, terriblement touchée ou emballée.

Je peux enfin dire qu'un acte est ignoble, je peux malgré tout ne pas haïr tout son contexte, je peux enfin arrêter de t'excuser perpétuellement de tes faiblesses, je peux enfin te dire "merde" et ce soir, ça sonne comme une libération. Sans amertume, et même avec amour, parce qu'il y a tout ça dans mon alambique.

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