vendredi 10 août 2007

Jour 1 - Mercredi

2, 3 jours peut-être que je suis de retour. La grisaille, les marronniers, les balustrades noires sur la peinture qui s’écaille, le monde, la saleté, et cette voix qui tente de me faire entendre que cette ville, c’est celle du cinéma, de la folie, du romantisme. Comme pour me rappeler que la race qui l’habite n’est pas si loin de la mienne, comme pour me rappeler qu’une vie est possible, même ici.

Jour 1. Mercredi
1 bras tendu à gauche, l’autre à droite, ça y est, je touche les murs. Adieu les heures de ménage, adieu les fringues qui jonchent le sol, RANGER. TOUT RANGER. Je tourne, je retourne, j’étouffe . Sortir ? Ce serait fuir. M’HABITUER, JE DOIS M’HA-BI-TUER. Je m’accroche à chaque objet que je défais délicatement de son papier bulle pour retourner chez moi. Une nuit de sommeil, ça ira mieux. Oui, enfin ça c’était sans compter le « conteur électrique »… En effet, merci EDF qui jugea bon de fixer juste en face de mon appartement choisi pour sa situation calme en fond de cour, un petit boîtier racontant parfaitement le tic-tac du réveil sauvagement écrabouillé quelques mois auparavant pour les mêmes raisons. Peu importe, il faudra faire avec, 3h après, je finis par m’endormir.

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